mardi 26 novembre 2013

Retraite à Piha

2 commentaires:
 


Retour au Mont Eden : cette colline marquée d'un cratère, vous permet d'admirer Auckland et ses alentours à 360° dans un cadre verdoyant habité par de nombreux oiseaux dont des sortes de perruches multicolores et des Japonais présents 24h /24 avec leurs apareils electroniques. Ces derniers peuvent effrayer au premier abord mais sont dociles et ne rechignent jamais devant un appareil photo, vous pouvez donc les approcher de près. La ville c'est bien, mais la cambrousse c'est mieux ! Après nos déambulations dans Auckland et surtout dans les quartiers résidentiels à la desperate Housewives ou à la Malcolm, il était temps d'aller voir ce que nous avions observé du haut du Mont Eden.

Toy toy toy

Toy toy toy (2)

Nous revoilà donc avec nos paquetages sur le dos (à peu près 20kg) à traverser les avenues New Yorkaise d'Auckland pour prendre le train qui nous mènerait dans un nouvel eden. Comme de nombreux Français traumatisés ce n'est pas sans une certaine apréhension que nous arrivons à la gare, près à endurer un billet à un tarif prohibitif et à voyager en cale. Mais que nenni. La SNCF touch ne prend pas ici. Pour un trajet d'une heure c'est 5$66 soit environ 3 euros par personne. Et à l'image de ce pays à faible densité d'habitants, nous nous retrouvons dans un wagon vide. Nous serons environ 7 ou 8 après quelques gares.

Je suis une légende
Piha


Notre hôte vint nous chercher à la gare, car impossible d'utiliser des transports en commun pour aller à Piha. Chers touristes, démerdez vous ! Après quelques cols tortueux dans la jungle Néo-Zélandaise (et je pèse mes mots), et un sublime panaroma sur la grande plage cachée de Piha et son Lion Rock nous arrivâmes enfin chez Lynne. Point de maison en vu, seule une colline verdoyante nous fait face devant le portail. Il faut d'abord traversr un pont à la Koh Lanta au dessus de la rivière et grimper une flopée de marches pour atteindre les différents petits châlets planqués dans la végétation. Autant dire que la sentation que j'ai eue devait être similaire à un animal qu'on relâche dans sa forêt après des mois de captivité : vivifiant.

Epreuve de confort.

Même si l'endroit est paradisiaque et que nous avons l'impression d'être dans un hôtel 4 étoiles, il faut gagner sa pitence en travaillant. Le concept des jeunes filles au pair mais pour l'agriculture, le wwoof. Premières tâches : tondre la pelouse en mode green de golf, débrouissailler les endroits innacessibles pour éviter un trekk à la tondeuse. Moins glorieux le lendemain : préparation de compost au fumier de cheval sur son lit de copeux de bois, agrémenté d'herbes séchées. Et enfin parce qu'un travail sans pénibilité n'est pas un vrai travail : décaissage pour créer un nouveau carré dans le potager via des traverses de bois. Sauf que la terre est argileuse et bien minéralisée, il faut donc y aller à la pioche et faire ressortir le mineur qui dort en chacun de nous.

Texte : Alex
Photos : Quentin
Cet homme n'est pas dangeureux.

2 commentaires:

Benjamin Bournigal a dit…

What?! You talking to me!?

Jacques a dit…

Salut les courageux explorateurs,
Vous allez devenir les pros du compost et des terrains difficiles!

 
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